Arts martiaux chinois


Appartenant à la grande famille du Wushu (arts martiaux chinois), le Tai Ji Quan, le Xing Yi Quan et le Ba Gua Zhang, sont appelés arts martiaux internes : on y recherche le développement de la force vitale à partir de la souplesse et du relâchement, de l'écoute et d'une vision globale du corps en mouvement.

Les séances se composent de pratiques de Qi Gong, de Taolu (enchaînements, équivalent du Kata japonais, s'apparentant à une danse martiale) et de Tui Shou (travail avec partenaire permettant un travail de cohésion et de compréhension de cet art).

Dans l'étude martiale, on retrouve la préparation du corps, la pratique d'enchaînements en solo ou avec partenaire et ses applications dans le système de défense des boxes internes, l'étude de la poussée des mains Tui Shou.


on peut y trouver aussi la pratique des armes (épée, éventail, bâton, lance…) en solo et avec partenaire.

En tant qu'art martial complet, cela apporte une meilleure vitalité et développe qualités mentales et morales. A haut niveau ce sont des système d'auto-défense des plus efficaces.



Pour aller plus loin...


Les arts martiaux chinois internes sont nés de la rencontre des techniques martiales ancestrales chinoises, de la philosophie Taoïste et des connaissances de médecine traditionnelle ; cela en fait un système de développement complet pour le corps et pour l’esprit.



Chant du sens réel
Pas de forme, pas d’ombre.
Le corps transparent et vide.
Oubliez votre environnement et soyez naturel.
Comme un gong suspendu à la montagne de l’Ouest.
Les tigres rugissent, et les singes poussent des cris stridents.
Fontaine claire, eau calme.
Rivière turbulente, océan de tempête.
Avec votre être entier, développez votre vie.



Les arts martiaux internes, Neijiaquan, sont attachés au courant Taoïste. Ils sont basés sur le développement de l’énergie Qi, l’utilisation du corps de manière fluide et unifié et le développement d’une force souple.


Les plus connus d’entre eux sont le Xinyiquan (Boxe de la Forme et de l’Intention), le Baguazhang (Paume des Huit Trigrammes), et le Taijiquan (Boxe du Faîte Suprême). Dans le cadre de l’école de Su Dong Chen, Essence of Change, les trois grands styles évoqués précédemment sont enseignés ensemble, chacun dans un but bien précis.

Le Xinyiquan, le plus ancien, permet d’acquérir la puissance du corps entier unifié. Les percussions sont plus spécialement développées à partir de cinq formes essentielles : le Wu Xing Quan (Métal, Eau, Bois, Feu, Terre) qui concerne les trois dimensions de l’espace, les ouvertures - fermetures et les spirales. Le Baguazhang, le plus récent, développe les spirales dans l’espace qui permettent de développer notamment clés et projections. Le Taijiquan, quant à lui, permet l’étude de la fluidité et des transformations du mouvement et du contact.
Ces trois disciplines sont rattachées à la pensée chinoise et au Taoïsme,
Le Xinyi Quan suit la loi des 5 éléments (Wu Xing) ;
Le Taiji Quan, la loi de Yin-Yang.
Le Bagua Zhang, le livre des mutations (Yi King) ;
… les trois grands : la Terre, l’Homme et le Ciel…





Pratique des armes


La pratique des armes est un passage obligé si l’on veut maîtriser l’art martial chinois, il en constitue le prolongement et l’approfondissement.


On regroupe les armes en deux catégories, les armes courtes comme l’épée, le sabre, l’éventail et les armes longues comme le bâton, la lance. La liste des armes chinoises est très étendue ; au sein de l’association, sont enseignées les armes citées plus haut.